"Yohanne n’a jamais eu la fibre du portraitiste mercenaire, dont le cadrage gommerait docilement le personnage tombé en disgrâce pour mieux inclure le « fils de » promis à un bel avenir. Elle préfère la compagnie des gens.
"Yohanne n’a jamais eu la fibre du portraitiste mercenaire, dont le cadrage gommerait docilement le personnage tombé en disgrâce pour mieux inclure le « fils de » promis à un bel avenir. Elle préfère la compagnie des gens. Pas parce qu’elle en aurait fait un épais concept, mais parce que c’est là où elle vit. Elle met du sien dans ses images sans jamais basculer dans le nombrilisme, cette subjectivité sans fond qui rend le monde plus opaque qu’il ne l’est vraiment."
Bruno Le Dantec
"Elle dit : je suis photographe, ça va plus vite, c’est pratique, pour ne pas dire : je fais découvrir l’amour.
Elle dit : ne bouge pas, ne bouge plus, à ceux qu’elle croise dans la rue et qui après avoir été pris en photographie, seront un tout petit peu plus armés pour aimer."
Aurélie Charon - France Culture
Yohanne Lamoulère est membre du collectif Tendance Floue
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