Le travail de Karolina Orzelek explore la perception de la réalité et ses multiples contradictions sous-jacentes.
« Du bois, Karolina Orzelek a fait le meilleur allié de sa peinture. Elle en accepte une certaine rugosité et choisit de ne pas le cacher, laissant parfois apparaître le veinage sous la peinture.
Le travail de Karolina Orzelek explore la perception de la réalité et ses multiples contradictions sous-jacentes.
« Du bois, Karolina Orzelek a fait le meilleur allié de sa peinture. Elle en accepte une certaine rugosité et choisit de ne pas le cacher, laissant parfois apparaître le veinage sous la peinture. En retour, le bois « influence la couleur » et offre à l’artiste un champ d’exploration unique, révélateur de nuances insoupçonnées.
De la couleur, Karolina dit qu’elle est son « moyen d’expression le plus naturel », reconnaissant volontiers l’influence des grands coloristes, des postimpressionnistes et de quelques fauves. Mais c’est en cinéaste qu’elle la manie pour, dit-elle, accentuer l’étrangeté de ses images. Cette couleur pervertie, solarisée, comme soumise à quelque chimie ou quelque filtre infra-rouge, installe une atmosphère, oriente nos perceptions et insensiblement révèle une autre réalité. »
Frédérique-Anne Oudin, ARTENSION n°150, juillet-août 2018
Née à Bielsko-Biala en Pologne en 1992, Karolina Orzelek a intégré en 2011 l’école des Beaux-Arts de Paris et a depuis participé à plusieurs expositions collectives et personnelles en France, en Allemagne et en Suisse. Elle est lauréate 2020 du prix Sisley Beaux-Arts de Paris pour la Jeune Création.