« Est-il photographe ? Graphiste ? Metteur en image de l’ordinaire et de l’extraordinaire ? Griot des Vosges et d’ailleurs ? Emmanuel Pierrot est un peu et beaucoup plus que tout cela.
C’est à l’occasion de ses 8 ans qu’Emmanuel Pierrot reçoit son premier appareil photo, un petit Kodak 110, mais c’est à l’adolescence qu’il débute réellement en intégrant le service photo du quotidien La Liberté de l’Est. Il abandonne cependant rapidement l’idée du reportage et s’en va nourrir son imaginaire du côté de la photographie plasticienne.
Patrick Tosani, Craigie Horsfield, Hannah Colins, Boyd Webb, William Laxton, Ralph Gibson, Mark Arbeit influenceront ses partis pris à venir. A New York, il rencontre James Wojicik avec lequel il perfectionne sa maîtrise du studio, de la construction, de la lumière et de la chambre photographique.
Il installe son premier atelier dans la bien nommée rue Daguerre et, en parallèle avec son travail personnel, commence des collaborations fructueuses avec de nombreux titres de presse français et internationaux, avec des maisons d’édition et des scènes théâtrales européennes.
« Est-il photographe ? Graphiste ? Metteur en image de l’ordinaire et de l’extraordinaire ? Griot des Vosges et d’ailleurs ? Emmanuel Pierrot est un peu et beaucoup plus que tout cela. De sa ferme vosgienne en passant par son atelier des faubourgs de Paris et les cimes du Kirghizistan, le monde est son cabinet de curiosités, son encyclopédie vivante. »
Jacky Durand, Libération
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