Émilie Hirayama s’intéresse aux savoir-faire populaires et au patrimoine des objets communs.
La question de la chute l’intéresse particulièrement. En 2020, elle expose à la Biennale Emergences une pièce textile monumentale constituée de rebuts issus de l’industrie du luxe et engage des collaborations avec différents acteurs de territoires industriels afin de valoriser les déchets issus de leur production.
Émilie Hirayama s’intéresse aux savoir-faire populaires et au patrimoine des objets communs.
La question de la chute l’intéresse particulièrement. En 2020, elle expose à la Biennale Emergences une pièce textile monumentale constituée de rebuts issus de l’industrie du luxe et engage des collaborations avec différents acteurs de territoires industriels afin de valoriser les déchets issus de leur production.
Collectant des artefacts ordinaires, elle interroge l’esthétique de l’objet industriel. Enveloppes, éponges, emballages de rouleaux de papier toilette, une partie de ses collections a été exposée dans la vitrine du studio 13/16 du centre Pompidou dans le cadre de l’évènement « Art Discount ». Pour elle, le dessin de simples touillettes en plastique révèle la part d’humanité dans le processus de l’industrie de masse.
Son attachement au motif de la vitrine l’a conduite à Kyoto pour observer les « recycle shops », magasins de seconde main souvent relégués en périphérie des villes japonaises. Son journal de bord rend compte de la manière dont ces échoppes résonnent avec la ville, ses marges et la vie des habitants.
La série ‘A sunset a day’ témoigne du goût de Émilie Hirayama pour la série et la répétition d’un geste à la fois aléatoire et maîtrisé avec des matériaux triviaux.
Elle continue en parallèle de collaborer avec des artisans, notamment avec un boulanger auprès duquel elle aborde le pain en tant qu’objet esthétique, objet populaire, objet de tradition.